L’individu, connu des services de polices pour des faits de droit commun avait tenté de s’emparer de l’arme d’un militaire. Plus tôt, il avait tiré lors d’un contrôle routier. Le parquet antiterroriste est saisi.
Le parquet antiterroriste a été saisi, samedi 18 mars après qu’un homme a été abattu par un militaire de l’opération « Sentinelle » à l’aéroport d’Orly. Il avait tenté de s’emparer de l’arme de l’un des militaires.
Bruno Le Roux, ministre de l’intérieur a expliqué que ce même individu, « connu des services de police et de renseignement » était également soupçonné d’avoir « ouvert le feu » lors d’un contrôle routier à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) à proximité de Stains (Seine-Saint-Denis) vers 7 heures, blessant légèrement un policier. Chronologie de ce que l’on sait des événements.
6 h 50 : Un policier blessé lors d’un contrôle de police à Garges
Peu avant 7 heures, samedi matin, un homme ouvre le feu avec un pistolet à grenaille lors d’un contrôle routier qui tourne mal à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) à proximité de Stains (Seine-Saint-Denis) blessant légèrement un policier.
Un car-jacking à Vitry-sur-Seine
Quelques minutes plus tard, il est repéré à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) pour un car-jacking (vol de voiture avec violence) a détaillé Bruno Le Roux. Il est notamment entré « dans un bar proférant des menaces », a poursuivi le ministre de l’intérieur.
8 h 30 : L’homme est abattu à l’aéroport d’Orly
Une heure et demie plus tard, le même individu « tente de s’emparer de l’arme d’une militaire » de l’opération « Sentinelle » à l’aéroport Orly, mais « sans parvenir à le faire », a exposé Bruno Le Roux. L’homme est abattu immédiatement par la patrouille à laquelle il s’en était pris, composée de trois aviateurs, dont une femme
L’homme, né en 1978, était connu des services de police mais seulement pour des affaires de droit commun (neuf mentions à son casier judiciaire, notamment des affaires de stupéfiants et de vols aggravés). Il ne faisait pas l’objet d’une fiche S et n’était pas inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Il avait toutefois fait l’objet d’une perquisition administrative en novembre 2015.
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